Le Gardien
Messages : 45 Date d'inscription : 10/02/2013
| Sujet: La Parole à la défense : Recueil du Gardien. (Commentaires appréciés!) Lun 9 Juin - 19:16 | |
| Voilà, je suis le premier a inaugurer le principe de ce que j'ai appelé "mon texte commenté" dans la partie hors-jeux. Et on commence avec mon texte de la Battle 02 Sujet B (2ème saison) : sujet : "Dans ces yeux". Reproduit tel quel : - Spoiler:
Crapouille.
Un jour où j'étais seul; comme les autres jours,donc; j'ai entendu du bruit, près de moi, c'était des voix, des voix d'enfants...Je me suis approché d'eux, d'abord pour voir si il n'allaient pas m'apporter des ennuis,et puis aussi pour satisfaire ma curiosité... Je suis venu vers eux, assez lentement,assez doucement. "Hé, le vieux! Ici,c'est notre territoire!"dit un petit garçon en guise d'approche. "Non."ais-je répondu. Puis je suis passé derrière lui,et je me suis assis au milieu d'eux. "Eh, j'tais causé! J't'ais dis de te barrer, alors tu t'barres!"a t-il insisté. "Non"lui dis-je à nouveau. C'est alors qu'il s'est jeté sur moi, avec quelques de ces copains pour me frapper, pour m'obliger à partir et à fuir. D'ailleurs,on entendait les autres enfants qui devait les accompagner, qui avaient fui, revenir en criant plus ou moins bien en chœur "La baston!La baston!". Mais je pouvais encore déployer la force d'un adulte, que l'âge n'avait que peu altéré. Même en commençant le combat assis, j'ai eu le dessus; même si pour ça, j'ai dû rapidement me relever. Ils n'étaient pas assez forts; je les ais un à un, pris par les bras, près du coude, pour les faire tomber, et leur donner des coups de pieds dans l'estomac. J'avais quant même eu peur qu'ils sortent des couteaux, mais il n'en fus rien.Puis je me rasseyais où j'étais avant d'être dérangé. Se serrant le ventre et la voix entremêlée de spasmes de douleurs et de souffles coupés, il voulait continuer à jouer le chef, en me disant : "OK,...tu peux rester,...mais y faut...que tu donne...de la bouffe." A ces mots, tous les autres sont revenus, et m'ont entouré en scandant et en piaillant "Ouais de la bouffe!Allez vas-y donne-en!S'il te plait!" et j'ai même entendu un "Fais pas ta pute!". Ils avaient déjà oublié leur peur, en la remplaçant par de l'envie, et ne faisaient déjà plus attention à ceux qui s'étaient battus, et qui étaient restés par terre, manquant de peu de les piétiner. J'ai dis : "Moi aussi j'suis pauvre, j'en ais pas.". Ils avaient l'air vraiment déçus. Et faisant encore une fois volte-face, ils me dirent "Alors tu sers à rien !""T'es nul" "Tu pues!".
Tandis qu'ils s'en allaient, je décidais de rester ici. Il faut dire que j'avais été dur avec les mioches qui m'avaient attaqués, mais qu'est ce que j'aurais dû faire? Pourquoi j'avais insisté pour rester là ? Simplement, parce que j'en avais le droit. J'étais venu chez eux, sans vraiment penser à ce que j'y ferais, juste pour voir, et tout le reste, c'est passé comme si je n'y avais pas réfléchis. Maintenant, il fallait que je reste là, pour affirmer mon statut de vainqueur, et que plus tard, ils hésitent à s'en prendre à moi.Mais aussi pour prouver que je ne me suis battu pas seulement car j'avais peur ou pour me défendre ; car il ne fallait pas qu'il me considère comme quelqu'un qui a eu de la chance de gagner mais bien quelqu’un qui voulait s'imposer. Sinon ,ils ne me respecteraient pas, et chercheront à se venger, dès qu'une autre fois, il me verront à nouveau, et là y aura pas fuyards, ou du moins y a aura un doute, une hésitation avant l'attaque, mais pas pendant. Alors que toujours au même endroit, je m'étais de nouveau assis parce que je n'aimais pas rester longtemps immobile et debout, et que ceux que j'avais tabassés essayent encore difficilement de se relever ,de curieux membres de cette bande revinrent sur les lieux, peut-être car ils s'étaient rendus compte que trois gamins manquaient à l'appel. Mais non, ils s'avançaient vers moi, ils n'avaient pas l'air de m'en vouloir. Il y avait quelques jeunes gamins qu'essayait de retenir une fille visiblement plus âgée qu'eux. Assis en tailleur, j'essayais de paraître inflexible. Arrivés à quelques mètres de moi, ils hésitèrent, tous sauf un se cachaient derrière la fille. Ce dernier, balbutia : "Je peux toucher ta barbe?". J'étais étonné, on m'avait jamais demandé ça. Ne voyant pas le mal qu'il pourrait me faire, je décidais d'accepter. Cela violait un peu mon intimité, mais ce n'était pas désagréable, de sentir ces doigts encore un peu boudinés me caresser les poils du menton. Ça a donné envie aux autres, de faire de même et ils sont venus faire la même chose, je me suis prêté au jeu.Seule, la fille restait un peu en retrait, peut-être avait-elle un peu plus de mémoire qu'eux. Le reste de la troupe, revint aussi là où nous étions, au fil des désertions de leur peloton, mais toujours en prenant ces distances par rapport à moi. Le petit m'avait adopté, ils étaient plus ou moins obligés de faire de même pour ne pas perdre la face, pour adopter une attitude de "vainqueur", de "supérieur"; ou tout simplement pour éviter les geignements du petit en cours de route... Ça allait être d'autant plus facile, que j'en avais oublié d'être inflexible, je me sentais sourire, et mimant un peu un chat qui ronronnerait de plaisir, avec par contre une voix plus grave. Voyant que je ne leur voulais pas de mal, ils s’approchèrent, et un pacte fut conclu. Il étaient tous rassemblés en un cercle autour de moi, quand l'un de ceux que j'avais rossé, et qui avait manifestement repris quelques forces; se fraya un chemin pour venir me parler : "C'est OK, tu peux rester avec nous, mais seulement si tu parles pas aux adultes". "A la bonne heure!"-m'exclamais-je.
Et c'est comme ça; après l'assentiment de celui qu'on nommait "La Gueulante"; que commença la présentation de leur groupe : le petit qui m'avait approché s’appelait simplement "le petit", la fille qui essayait de les retenir "la maman", même si elle même disait s'appeler "Camille", les 3 autres petits se nommaient "Minus, Mimi et Plouf"; les deux avec qui il s'était jeté sur moi :" Adjoint" et "Bras Droit", un autre encore s'appelait "Penaud", parce qu'il avait toujours l'air triste; y avait un "Yena" par ce qu'il répétait tout le temps "Y'en a! Y'en a!" et qui faisait le guet; lors des larcins; mais mon préféré, c'était "Crapouille",parce que pour moi, son surnom les définissaient tous, on aurait dit des crapauds ; ce n'est pas à prendre comme une insulte, pour moi c'est affectueux; c'est à leur manière de sauter partout, que je dois cette impression.Mais faudrait vraiment que vous veniez voir ça, c'est amusant et revigorant de voir autant de fougue désordonnée! Moi ça me met chaque fois de bonne humeur! D'un autre coté, comme tous les gamins des rues, on ne peut s’empêcher de les comparer à des rats; couverts de crasse, puants,et fouillant dans les poubelles, ce nourrissant d'un peu n'importe quoi, volant chez les gens et les marchands, courant dans la merde, la boue, et les égouts; on peut pas dire ça d'un crapaud. Même si y a toujours un beau prince dans le lot; même si sur le coup, j'ai oublié son nom; ça reste un prince clochard; c'est comme un jeune premier, mais qui a un don pour rendre la crasse charmante.
Mais je m'avance dans le temps, je fais une ellipse, il faut me pardonner, je n'ais pas la mémoire très ordonnée, les souvenirs ne me viennent pas ordre chronologique, mais plutôt de ceux qui m'ont frappé le plus tôt, mais aussi le plus fort. Donc, reprenons, après les présentations, il convenait de penser à ce qui allait être fait. Yena déclara qu'il avait faim et que justement "y'en avais pas", ce qui avais rapidement réglé le problème de savoir ce que nous allions faire. Il fallait chercher à manger.Mais Gueulante avait déclaré que cette fois-ci, ils n'iraient pas fouiller dans les poubelles! En effet, d'après lui, je devais faire mes preuves, pour être intégré. N'ayant rien d'autre à faire, j'entrais dans son jeu. Et en même temps, je ne voulais pas non plus les commander tous ces mioches ni de m'en occuper comme un père ou peut-être tout adulte "responsable" l'aurait fait. Pourtant, il reste encore un "petit" détail à élucider, ça vous étonne pas, vous, que je n'ai pas hésité à voler? Mais, il est vrai que je me suis pas encore présenté à vous, et que vous ne saviez pas ce que je faisais dans la rue à ce moment là, ni même comment je suis habillé, ou quelle est la couleur de mes yeux. Pour que vous compreniez mieux ma réaction, il faut d'abord que vous compreniez ma situation. Je suis "Sans Domicile Fixe", même si je préfère le terme de vagabond.Avant de rencontrer ces gamins, je m'étais juste arrêté là, pour me reposer les pieds qui me font si mal dans mes chaussures brunes tellement usées à force de marcher dans les rues.Quant aux restes de mes vêtements, ils consistent en un jean bleu troué par-ci par là, une veste noire abîmée par des frottements (je dors avec elle), et une chemise blanche à l’origine, que je ne n'ai pas réussi à garder totalement propre. Enfin, en ce qui concerne la couleur présente dans ses yeux qui vous parlent, ou tout approfondissent quant à ma description physique, cela ne vous regarde pas, j'ai quant même mon intimité! Et cela ne sert pas le récit, ça ne vous sert à rien, pour suivre mon histoire.Vous n'êtes pas la maréchaussée tout de même! Maintenant que vous savez, vous allez sûrement me poser cette question ; que vous prenez pour un compliment : "vous sans domicile fixe? Mais vous parlez tellement bien!". Et oui, je parle bien! Et c'est même une sorte de fierté! Il en faut pour tenir, pour ne pas sombrer dans la dépression et éviter de se dire qu'ont est bon à rien, quand tout le monde à l'air de vous le dire, tout les jours, en vous évitant, ou changeant de trottoir.Voilà la mienne!
Mais je m'égare encore, je parle trop de moi! Veuillez m'excuser, je ne pensais pas être si narcissique ou si vieux radoteur.Revenons à nos moutons : il fallait que je commette un vol. En voyant ce que je devais faire, je fus un peu soulagé. Seulement un peu, car bien que n'ayant pas une seule seconde voulu me dégonfler, je ne pouvais m'empêcher de prendre conscience du risque, même si j'arrivais à m'en tirer avec une amende légère, pour moi, elle se compterait en jour sans manger.Et aussi car la Gueulante n'avait pas trop l'air de m'en vouloir, ou de vouloir se venger, en me donnant un truc si facile. Pourtant, je ne savais pas ce qu'il avait derrière la tête, et cela m'inquiétait. Je devais donc, voler des fruits ou des légumes sur un étal d'un magasin donnant sur la rue, mais pas des concombres, parce qu'aucun d'eux n'aime ça. Pendant qu'eux m'observerait. Et ça je devais le faire sans personne pour distraire le commerçant; à part les clients, qui pouvaient aussi servir d'alerte. La Gueulante avait interdit à tous les autres de m'aider, même Yena pour faire le guet. Il n'avait pas dit combien; généralement les fruits et légumes pour passer inaperçu, on les vole un à un, et en passant le plus naturellement du monde, comme si ne rien était... Mais j'avais d'autres plans, j'ai attendu que le commerçant retourne dans son magasin, et qu'il n'y ait pas beaucoup de monde, et surtout pas de policier. Et hop! Je repars avec un cageot entier de pommes, en courant comme un con sous l'effet du stress; je n'ai pas pu, ni penser à faire comme si j'étais un livreur.Et apparemment, le test était réussi! Bien que je me sois fais engueuler par (vous savez, celui qui porte si bien son nom) pour mon manque de discrétion; que j'admettais moi-même, mais dont je n'ai pu m'empêcher; je faisais partie de la bande.
Et je vais d'abord répondre aux critiques que l'on m'a faites : 1)les fautes d'orthographes (cela a été reproché à d'autres aussi) : il était + de 3h du matin quand j'ai rendu le texte, avec un jour de retard en +, accordé parce que le délai était lui-même court, d'ailleurs cela a empêché 2 participants de participer et qui "n'en n'ont pas pris compte dans la notation". Mais après tout, je ne demandais pas d'indulgence, mais de la compréhension ou de l'humilité par cet état de fait, j'aurais apprécié. En bref, il était tard, j'étais crevé, alors la relecture, je l'ai pas faite! Et je m'en suis tenu aux correcteurs du forum et du compteur de mots. Je remercie d'ailleurs Taemi de m'avoir écrit à propos du site "BonPatron" que je ne connaissais pas, j’essayerais de l'utiliser pour voir si cela fait une différence. 2)La mise en page, qui a été l'objet de la plupart des critiques, je vais en expliquer le pourquoi du comment. En fait j'écris sur "OpenOffice", je le copie/colle sur "le compteurs de mots", puis sur le forum. Et pour les virgules et les points, j'avais fait les espacements nécessaires, mais au cours de ces "copie/collage" ils se sont tous supprimés. Et a 3 heures du matin, refaire tous les espacements...T-T. On m'avait fait d'ailleurs la remarque pendant la saison 1, depuis j'ai regardé les livres que je lis et je pense que globalement c'est virgule accolée au mot d'avant puis espace, et même chose pour les points, et pour le reste, j'improvise ( je ne suis pas donc contre un cours plus en profondeur). Et pour Microsoft Word, je ne l'ais pas de base sur l'ordi, et la payer, pour ce que j'en fais... Une "mise en page" aéré, justement sur mes anciens textes, je la trouvait trop aéré, et globalement j'ai essayé de respecter "une idée, un paragraphe". 3)Le respect du sujet : "Dans ses yeux", c'est le "ses" qui m'a gêne, ça m'évoque "quelqu'un d'autre que soi-même et par extension quelqu'un d'autre que le narrateur ou alors vu par d'autres" sinon ce serait "dans MES yeux", voilà pourquoi le texte ne se concentre pas que sur le ressenti du narrateur. Chacun son "interprétation", je pense qu'on peut avoir les deux , mais je n'ai pas le sentiment "que le thème est à l'ouest". D'ailleurs, pour moi le sujet est un prétexte, un guide, et non quelque chose qu'il faut suivre au pied de la lettre! Et faudra me dire ce que veut dire EXACTEMENT "roots". 4)Le réalisme : il a aussi été abondamment commenté. Tout d'abord, j'aimerais remercier ceux qui m'ont soutenu et dit que si je ne collais pas à la réalité, ce n'était pas si grave, tant que le récit est vraisemblable. Car effectivement ce que je fais, ce que nous faisons, c'est de la littérature, et non un documentaire. D'ailleurs, je n'ai jamais réellement vu de gosse des rues, ni lu d'essai dessus.Ce que j'ai vu ce sont un adulte réellement SDF avec qui j'ai parlé une fois, et un que je soupçonne de l'être; les deux sont assez cultivés, peut-être utilisent-ils leur "temps libre" en allant à la bibliothèque, je ne sais pas,ce qui m'a étonné, et que je voulais faire figurer dans le texte. Sinon j'ai vu quelques reportages sur les gosses des rues, mais pas plus...et si juge Dreed veut bien nous raconter ces rencontres, je n'ai rien contre, au contraire... Et oui, mon histoire peut-être un conte ou une fable, je rappelle que nous ne sommes pas limités à la nouvelle réaliste ou science-fiction/fantasy; mais que le théâtre, les poèmes et bien d'autres choses sont autorisées. Il est aussi à noter que j'ai parlé de "gosses des rues", mais de quel âge, de quel époque? Du passé, du présent, du futur, de notre monde ou d'un monde imaginaire, avec quelles conditions? les seuls indications de "réalisme" sont des rats, des crapauds, des pommes; mais ces gamins pourrait être des mutants X-men, des extraterrestres, il pourrait y avoir une morale totalement différente de notre monde, mais c'est amusant de noter tout de suite que l'on s'imagine ça comme ce passant dans notre monde. Et quant à leur "noms de guerre" cela est dû à ce que dans une version du texte, il soient tous abandonnés à la naissance dans la rue, et donc n'ayant pas de prénoms véritables , ni même d'existence légales, je ne sais comment sont les gosses des rues, mais moi quand on ne connait pas mon nom (même des adultes), on m'appelle tout de suite pas un surnom débile, si on ose pas demander, donc ça m'a semblé le + vraisemblable. 5) les critiques de points précis : "Quant même", je suis assez étonné que quelqu’un l'est remarqué, car il y a 3 ans je ne connaissait pas ça, mais il faut bien voir que je l'ai bien utilisé à d'autres endroits du texte.Donc, c'est de l'inattention. Je parle bien : c'est de son point de vue, et en même temps qui dit encore "maréchaussée" par exemple, mais c'est aussi car je vous ais épargnés la version ou il parle "mal".(voir par après). ne pas utiliser les guillemets : ça c'est un peu ma "rébellion", comme j'essaye aussi d'utiliser le point virgule; les guillemets à la française, moi je trouve ça nul, c'est plus long à écrire. "Le reste de la troupe, revint aussi là où nous étions, au fil des désertions de leur peloton, mais toujours en prenant ces distances par rapport à moi." Ce que je voulais dire, c'est qu'ils s’éloignent, en groupe, bien ordonné, et que peu à peu, certains reviennent vers le narrateur, mais par crainte restent encore à quelques mètres de lui. Mais comme on m'a appris, je voulais essayer d’utiliser un vocabulaire et des métaphores variées. 6) La fin : Certains ont été déçus par la fin, et pour cause! Comme je l'ais dis quand je me suis inscris, il s'agit d'une version écourtée!Ecourtée, par manque de temps, pour ordonner, artciuler et rédiger les idées entres-elles. C'est pour cela, que tout à l'heure, je vais vous révélerais en exclusivité mondiale les éléments qui pourraient être présents mais en attendant, je vais vous parler de comment ce texte à été crée. 7)L'histoire de l'histoire: Le thème "Dans ses yeux" m'a évoqué une histoire d'amour (ce qu'a a peu près fait mon concurrent). Mais je n'aime pas particulièrement faire ça. Et je n'avais aucun idée de rechange.Et puis, sans penser aux Battles, m'est venu l'idée de Crapouille et que ce serait un nom de gosse et que ce serait mon préféré, et puis le paragraphe où ils sont comparés à des crapauds et des rats...je les voyaient courir sur des tuyaux dans une ville totalement industrielle, dans un genre un peu steampunk ou simplement une ville industrielle avec des anachronismes... Et puis, sur une feuille, le paragraphe s'est étoffé, et j'avais envie de développer, jusqu’à arriver à environ 800 mots sur le PC (sur la feuille ça devait pas être + de 2000 mots je crois...), il me semble...ce qui est souvent le seuil auquel l'inspiration semble épuisée et il faut réfléchir pour écrire le texte (qui chez moi, est souvent synonyme de moins bonne qualité). Mais ce n'était que des paragraphes éparpillés, et c'est donc sur cette base que 1 jour après, je commençais mon travail vers 22h00 pour le rendre vers 3h00 le vendredi.(5h!!! ne vous inquiétez pas, pas en tapant non stop, mais en y pensant fortement quant même).Je ne me souviens plus trop bien ce que j'ai fais (j'aurais du le noter, je pensais que je m'en souviendrait).Mais je pense avoir plusieurs fois écouté "Black Sabbath-Paranoid" et de m'être couché sur mon lit les genoux repliés et regardant le plafond à me demander comment articuler les différents paragraphes et créer une cohérence entre les différentes situations. Ce que vous avez manqué (extraits de brouillons véritables sans correction orthographique ): Le tout premier paragraphe à avoir été écrit à l'ordi tel quel : - Spoiler:
Mais mon petiot préféré c'est Crapouille, v'là, parc'qu'il a ce nom qui les défini si bien (qui dit ce qui sont), des crapauds, comme y sautent partout, faudrait qu'vous veniez voir!et pis, y a toujours un beau prince dans le lot...Meme si ça reste bien/ben des rats à courir dans la merde, dans les égouts, et à ce nourir ds n'importe quoi! Pourquoi le narrateur est à la rue : - Spoiler:
moi aussi j'suis pauvre, et à la rue, et pis j'aime pas les chiens, alors pour avoir de la compagnie... et pis j'aime pas les aut', c'est ptet pour ça qui j'y suis à la rue!Y ma dit t'arrêtte (???) tes conneries, tu coupe les cheveux, la barbe, bref tous les poils, ont aurait dit qu'il allait inspecter mes couilles! Tu habille bien, moi j'ais dis non!Tu me prends comme je suis.Pis là, y eu un silence, et j'ai ajouté, sans m'en rendre compte : ou tu me prends pas! Là dessu, il a fait un quart de tour et il est parti! Ah ben oui, j'avais gagné!Mais il a ben' fait culpabiliser mes parents avant! Pis, j'suis parti parce que pouvait pas porter c't culpabilité sur le dos, alors il l'a mettait sur moi, comme un manteau, tu vois!Qui pesait super lourd en plus!Et ben' ça non plus, j'ia pas supporter, j'm suis cassé...mais j'savais pas ou aller!Je voulais juste être moi et pas me faire crier d'ssus! Un narrateur qui parle "populo" : - Spoiler:
J'peux essayer de causer correck, mais c't'difficlle , j'ai plus l'habitud', et pis entendre causer les mioches, ça aide pas! Un narrateur qui a de la bouffe : - Spoiler:
Je voualis ben/bien leur donner à manger!Mais j'sais pas si c'est leur honneur de pauvre, leur "honneur de ... ou moi qu'ait peur qui s'attache, et qui fasse plus rien et qu'a que moi qui trime... + de critiques sociétales : Empêchement de l'agriculture en pleine ville/obligation de travailler pour quelqu'un d'autre pour subsister : - Spoiler:
"aucun de ces gosses n'a un nom correct(correck???)!Y aque le vol dans un endroit ou on peut pas travailler!ou on peut pas cultiver soi meme, faire soi meme!Péter le béton serait la solution, mais y vont se faire aussi gauler pour ça!Et un des "keufs" on lui dira de l'écraser la plante! Et il obéira!Un ouvrier on lui dria de rebétonner!et il obéira!Pauvres chiards puants!Que j'adore votre odeur, face a a leur odeur aseptisée!Meme si j'aime bien les parfums!" Ce qui à été dur moi : étalage, poète...fluidité violence à moi meme remrques générales.un seul sujet.et ce uqi est bien. Une critique des orphelinats comparés à des fourrières : Et v'là qu'on leur donne la chasse!On lieu d's'en occuper!meme si c'était ça, comme un animal à la fourrière, pis il est choisi, il est emprisonné moi je dis!Y perd tout ces amis!Parce qu'il doit être bien propre...et plus jouer avec les sales...T'là nouvelle vie qui commence!C'est sa famille depuis qu'il a ouvert les yeux, ces amis!Allez, qu'on vous faites la même chsoe!Allez donc!Oubliez donc votre mère morte! C'est une nouvelle vie qui commence!(à voir). Lui avez demandez son avis a c't'enfant?Vous lui avez bien promis un monde merveilleux, avec des arc-en-ciel tout beau?Vous lui avez dit qui faut de la pluie pour faire c't arc-en-ciel?Sûr qu'y va chialer, comme une madeleine!
Penaud se fait adopter! (Il est donc bien penaud, qu'on dirait les chiens pleins de rides...). Une critique de l'école : - Spoiler:
Mais bon j'y vais voir, si j'y dis pas que des conneries...et m'y a raconté!J'disais pas du tout des conneries : son hsioire.mais pire y a vais l'école...bien sur qui veut apprendre...moi aussi j'veux depuis longtemps... On s'est retouvé sur le trottoir, à causer, y me dit qu'il l'on pris, pis il est allé dans les voitures, ça va vite, et pis qu'on l'avait mis sous l'eau, un truc qui pique, ça d'vait etre du shammpoing, on l'a mis des vetments, oh!y s'est senti beau! Mais l'endemain faire sonner un révéil! Y m'dit qu'y a eu un bruit horrible!Il l'a reveillé alors qu'il dormait encore!(dans la rue , ce levait jamais avant 10h???).et pis, y me dis, les parents, ça les as aussi révéillés!(d'ailleurs y ds appeller papa et maman c'est nul, parce que c'est pas vrai!(et à l'école ont lui dira de pas mentir!sait pas qui croire!(grd problème du monde à réfléter dans enfant, et vieux???).Mais ils voulaient que je me lève pour aller "à l'cole" là derrière...c'est hrrible, t'as pas le droit de bouger, pas le droit de parler, et tu dois tout écouter, et même écrire!Moi j'sais pas écrire!Alors elle m'a dit que j'étais bete!et pis elle m'a mis avec les tous petits...(...???)(Ah oui pour se concentrer pour écouter, la rue c'est pas la meilleure école...). Mais bon deiu, putain!Ys savent pas reconnaitre l'intelligence qu'il a?Comme y font cours, ça existe ça dans la vraie vie? (F---)P'tain, y peuvent pas chercher cet intellignece et la dévelloper.Bien sur , pas pour ça qu'il est bete... Y cours vite, et y cours pour quelque chose, pas comme dans le sport où y cours pour rien, et y comprend vite les ordres, et il le fait...là , école, faut attendre tu sais meme pas pourquoi...attendre...(...à continuer...). Dis tu la connais l'école?Oui j'y étais pendant...!ouah!t'es fort, comment t'as fait!moi je veux pas aller à l'école!et retoner dans la rue... (sneti mal(reprendre paragraphe déjà écrit avant)...)..j'lui dit aller essaye encore un peu..;c'est ptet pas si mal que ça... (et pis j'pensais que si il le recherhait...moi je serais un kidnappeur... etc...pense pas si loin...). Sont intelligents, rusés...alors que dans les familles y passent pour des p'tis cons, ou des ou tout mimi, mais tu m'obeit ou j't puni sevère, meme si y sait jouer du piano, y résuuirnt à l'en dégouter, a deviendra un calvaire " car y doit devellopper son tlaent , vous savez!".Et pis , y parait sont rebelles...en fai ty sont doués pour en faire des cons...comm eux! Une peur de la prison et un peu + d'émotions avec les petits : - Spoiler:
et pis j'pense que je devenu l'un d'eux...P'tet meme un espoir qui sait!Esoir qu'on peut vivre dans ces rues, et quand meme y devenir vieux...mais moi j'ai pas commnencé comme eux, dans la rue...moi... raconte son hsitoire... Pis, ça tiens chaud les enfants, moi j'aime bien penser que je suis un gros nounours,et si se cale contre mon pelage...dommage pour eux y a que moi, d'là crasse, et mes vetments tout troués, faut dire que... Et pis, si y en a un de finalement gaulé, j'dirais j'suis le père!J'suis le père! Et j'prendrais a sa place...comme ça ç me f'ra au moins un repas chaud, et ça leur évitera la prison!Faut pas qu'il y aillent!Mais j'me demande si c'est pas égoiste...les aut' y pourront plus me voir...et ptet' que le mioche ont lui criera d'sus et y se retrouvr'a tout seul a la rue, c'est ptet pire... Je m'demande si y viendront me voir...faudrait d'abord qui sache ou j'vais...et pis,... un peu d'histoire des enfants : - Spoiler:
Ici, c'est le coin des enfants, tous jetés cici, depuis qq temps que je viens, j'me demande si y en as, qui pensent pas que je suis le père, ou un riche qui s'occupe d'eux... y s'élèvent entre eux...et pis qaund y a le bébé, oh y jouent tous avec, après y faut qu'il ais de la cahnce, entre ceux qui veulent le noyer, juste pour voir comment ça fait, de celle qui veux jouer la mère, ou le grand-frère...y a plusou moins de chance... J'sais pas pourquoi y atterissent ici...Les gens y m'ont jamais écouté, pourquoi j'irais leur parler? Mais bon j'ai d'là motivation, j'y vais quand même!C'est ça que j'aime bien chez eux, t'as pas besoin de leur dire ça, de résessyaer, y vont voir partout! Jesias pas si c'est qui ont la mémoire courte, mais y continuent! Et pis malhonnetes, comme eux, ya pas mieux!^Y te font semblant d'et(cul de jatte, qaund y voit l'aut mendier, et qu'ça marche...y comprenne pas encore ce que y' a de'mal à ça!et Pis ont tellement sincères!Desfois y te volent pour un cadeau!2323 02062014. La fin qui aurait pu être : un questionnement sur la vie d'adulte : - Spoiler:
Pas les parents, pas les prisons!J'en fais un idéaliste!ou qui peuvent aller?
Qu'est ça va donner ça, adulte? J'essaye bien d'leur éviter la drogue, mais un d' c jour, j'vais me faire planter par un dealer, y pourront pas résister, dès qu'ils réaliseront qu'ils ont une vie merdique...l'alcool y approche pas ça brule, mais pourtant la fumette ça fait tousser, et y en a qui ont essayé... 9) Ce qui m'a gêné et remarques générales : Comme je l'ais déjà dit : le nombre de mots est toujours problématique pour moi. Et je pense plus avoir l'âme, l'envie d'un poète ou d'un essayiste. Je ne sais pas si vous avez lu Tocqueville ou Hannah Arendt, mais chez eux, j'ai l'impression que chaque phrase est utile, apporte quelque chose, (presque) irremplaçable. Alors quand je dois écrire les textes sur le forum, en essayant (comme Flaubert???je sais pas jamais lu mais entendu) j'essaye de faire attention à chaque phrase, je suis perfectionniste. Ce qui fait que pour tout les textes que j'ai écris sur le forum, je les ait trouvés en dessous de mon niveau; pour moi 1500 mots c'est déjà de la quantité... Et j'ai l'impression qu'on me donne des ingrédients pour une recette et moi je veux que ce soit le plus dense, compact possible, mais bien consistant, alors que vous vous arrivez à l'étaler, facilement... Pour moi , vos textes sont intéressants, fluides, mais traînent en longueur, remplis de vide ou de vent,...je saurais pas quoi enlever, quoi changer...et je me fais violence pour écrire de tels textes, ajouter des détails qui ne m'intéressent pas...Même si un bon exercice pour ordonner mes paragraphes,et idées entres elles... Voilà, c'est la fin; j'ai surement oubliés des trucs (vu la longueur), c'était beaucooooooup plus facile que d'écrire un texte et je vous invite à m'imiter sur vos propres textes. Et à commenter ce que je viens d'écrire. Après cet exposé, juges révisez-vous votre jugement? | |
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