Battles d'écriture
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 Battle 03 - Sujet B

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3 participants
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Le Scribe
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Le Scribe


Messages : 65
Date d'inscription : 31/01/2013

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MessageSujet: Battle 03 - Sujet B    Battle 03 - Sujet B  EmptyVen 6 Juin - 22:19

Voici le sujet B de la battle 03 :

Voyage inattendu

Limite de mots :
Maximum de 2500 mots
Avec une marge d'erreur de +/- 10%

Limite du nombre d'écrivains : 4 => Peut évoluer si l'autre sujet compte au moins 2 participants

Date pour rentre les textes : 21/06 à 00h (Samedi)

SUJET MIS A JOUR !


Dernière édition par Le Scribe le Ven 13 Juin - 22:44, édité 1 fois
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Al-Maouhiba
Plume timide
Al-Maouhiba


Messages : 21
Date d'inscription : 04/02/2013
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MessageSujet: Re: Battle 03 - Sujet B    Battle 03 - Sujet B  EmptyDim 8 Juin - 22:29


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Elrik

Elrik


Messages : 6
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MessageSujet: Re: Battle 03 - Sujet B    Battle 03 - Sujet B  EmptyMer 11 Juin - 17:36

Ma foi, je vais tenter le coup aussi. Il faut bien se lancer un jour.
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Elrik

Elrik


Messages : 6
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MessageSujet: Re: Battle 03 - Sujet B    Battle 03 - Sujet B  EmptyJeu 12 Juin - 17:53

Peu de courageux on dirait  Sad 
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Le Scribe
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Le Scribe


Messages : 65
Date d'inscription : 31/01/2013

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MessageSujet: Re: Battle 03 - Sujet B    Battle 03 - Sujet B  EmptyLun 23 Juin - 1:21

Texte Unique :


Exilé

Ils étaient près, j’entendais leurs cris de guerre gutturaux déchirés l’air autour de moi tandis que la fumée âcre des feux envahissait l’air et rendait ma respiration laborieuse.

J’étais en train de faire les poches de quelques marchands lorsque les premières flèches enflammées avaient volé de leurs bateaux pour mettre feu aux quelques navires de guerre de la cité et en moins de temps qu’il ne le faut pour le dire, ils avaient accostés sur les docks et le long de la plage pour se lancer à l’assaut des rues armes et torches à la main. Depuis, la petite nuit tranquille s’était transformée en véritable carnage. Les torches lancées par les envahisseurs avaient créé des foyers d’incendie un peu partout et à travers le grondement des brasiers, le cliquetis des armes semblait me poursuivre. Poussé par la peur, je ne savais pas exactement ce que je faisais, mon instinct guidait mes pas et il me dictait que les grands hommes qui venaient d’arriver n’avaient rien des gardes que j’avais appris à connaître et à me méfier habituellement. Une chose me paraissait claire, si eux m’attrapaient, je n’irais pas tranquillement au donjon quelques jours…

Je les fuis donc aussi rapidement que mes courtes jambes pouvaient me porter. Que pouvais-je faire d’autre? Après toutes ces années passées dans les murs de la ville, je savais que je ne pouvais pas faire face à un adulte, mon corps était trop maigre et faible. Si j’avais réussi à survivre, ce n’était que parce que je savais courir et me faufiler dans les racoins de la cité comme nul autre, là-dessus je n’avais pas mon pareil et je me servis de tout mon talent pour m’enfuir.

Je sortis en clopinant d’une ruelle et j'aperçu partout autour de moi des gens fuirent, ramassés leurs effets, s’engueuler et se bousculer dans un brouhaha qui ne faisait qu’alimenter le chaos ambiant. Les grands hommes n’étaient pas arrivés ici encore. L’air était plus clair et déchargé de la lourde fumée noire qui m’avait suivi durant ma fuite. Essoufflé, je dus m’arrêter un instant pour pousser une forte quinte de toux. À boire… Il me fallait à boire.

Mais où est-ce que j’étais d’abord? Dans ma fuite, je n’avais même pas remarqué par où je passais et en pleine nuit j’avais perdu mes repères visuels. Je pris donc quelques secondes pour mettre au point où je me trouvais en m’accotant avec épuisement contre la maison adjacente à la ruelle d’où je venais d’arriver.

La fraîcheur de la nuit me meurtrit de la tête au pied. La course avait complètement trempé de sueur mes loques qui collaient à ma peau et accentuaient cette impression que des centaines de petites aiguilles s’amusaient à me piquer au moindre coup de vent. Je ne pouvais pas m’y attarder par contre. Le seul point sûr que je pouvais essayer de rejoindre c’était les collines près des murs à l’extérieur. Il y avait bien une petite voix dans ma tête qui me dictait d’aller voir ce qui se passait avec le reste de la bande, mais j’avais bien trop peur et j’effaçai vite ces pensées de mon esprit.

Je déduis enfin, et avec horreur que j’avais atteint le quartier des menuisiers. Merde! Je m’étais éloigné des murs, j’allais devoir remonter la rue sur laquelle je me trouvais pour rejoindre une route qui me sortirait de là. Je tournai ma tête à gauche vers la destination que je devais prendre avec une mine terrifiée, car des langues de flammes orangées volaient vers les cieux et les bruits des combats provenaient de là.

Je voulais trouver une autre solution, mais la panique et le chaos de la rue devant moi se transforma en véritable débandade lorsque quelques dizaines d’hommes jaillirent de la même ruelle par où j’étais venu en hurlant à s’en arracher la gorge.

La peur me fit sursauter si fort que j’en tombai à terre et l’un d’eux en me voyant sans défense ricana et s’avança vers moi. À deux doigts de me pisser dessus, je voulus me remettre sur pied et m’enfuir, mais ça sembla l’encourager. Avant que je puisse prendre mes jambes à mon cou, je sentis sa puissante main agripper le torchon qui servait à couvrir mon corps et tenter de me tirer vers lui, mais il ne réussit qu’à déchirer le tissu déjà abîmé et à me libérer de son emprise. Momentanément libéré, je me remis à courir comme jamais je ne l’avais fait auparavant, sans jeter un regard en arrière alors que les cris des blessés se faisaient entendre. J’étais complètement envahi par la peur qui venait de se faire renforcer par la mort imminente à laquelle je venais d’échapper. La majorité de la foule continua à emprunter la rue principale dans laquelle les grands hommes les fauchaient comme du blé tandis que je me faufilai à nouveau dans les ruelles pour échapper au même sort. Avec la pénombre, je progressai bien plus lentement en m’enfargeant dans toutes sortes de détritus et d’obstacle que je ne pouvais pas voir, mais je réussis tout de même à traverser la zone et même si la moindre fibre de mon être me hurlait d’aller dans l’autre sens, je continuai à approcher de ce que j’avais tenté de fuir depuis le début.

Le bruit des cris et des armes devint envahissant, la fumée revint me piquer les yeux et à chaque nouveau pas je savais que je le regretterais une fois que je serai arrivé. Que je voudrais faire demi-tour et trouver une autre voie, mais je savais aussi que c’était le seul chemin. Je pris finalement un dernier tournant à ma droite et je débouchai sur la place Romarz dans un clapotis d’eau qui humidifia mes pieds.

Un véritable massacre désorganisé s’étendait d’un bout à l’autre de l’espace plane et généralement consacré au commerce et aux fêtes. Là où les combats étaient les plus forts, le peu de gardes encore en vie tentait de repousser la horde des grands hommes qui les taillaient en pièce sauvagement tout en détruisant les étals, les marchandises et les chariots par la hache ou le feu. Ils ne s’en tenaient pas qu’aux gardes cela dit, les innocents se faisaient aussi mettre en pièce sans discrimination. La boucherie fit couler le sang à flot sur les pierres taillées qui accueillaient d’incalculables cadavres éventrés, égorgés ou estropiés de toutes les façons possibles et les fentes séparant les blocs canalisaient la mer écarlate pour la répandre comme une infection partout autour d’elle.

Paralysés, mes membres ne m’obéirent plus, je tremblai comme une feuille sans rien faire en me contentant d’observer la scène. Lentement, je baissai la tête avec horreur pour me rendre compte que j’avais mis les pieds dans la mare de sang. De voir mes pieds souillés me donna un regain de force, je ne voulais pas que le mien s’ajoute à ça…

Je repris ma course en longeant la place Romarz discrètement, puis je m’empressai de monter sur les toits du quartier des taudis et de sauter entre les maisons délabrées et pratiquement collées les unes contre les autres pour me rapprocher du Verrou, mon seul espoir de salut.

J’arrivai enfin à proximité de l’espace vide s’étendant derrière les deux immenses portes que tout le monde appelait le « Verrou ». D’où ça sortait? Je l’ignorais. Et pour être franc en ce moment je n’avais en tête que de passer ces portes et ce corps de garde pour m’enfuir dans les collines. Le chaos avait aussi rejoint l’endroit, mais la situation n’avait pas encore tourné en boucherie pure et simple. Les gardes de la ville continuaient à offrir une résistance aux grands hommes, permettant à des centaines de personnes de s’enfuir par l’entrée laissée grande ouverte.

Je voulais les rejoindre, je voulais passer la porte, mais il n’y avait pas d’autres passages que de descendre dans la mêlée et de me faufiler au beau milieu du combat et la simple vue des armes luisantes de la lumière des flammes me faisait hésiter. Accroupi du haut de mon perchoir, j’observai la scène pour trouver une issue dans la masse de chair et de violence, n’en trouvant aucune et constatant à mon malheur que les grands hommes prenaient le dessus. Bientôt, il n’y aurait rien à faire, je serai piégé ici…

Ma plus grande faiblesse de cette soirée, ma peur, devint ma motivation absolue. Avec l’énergie qu’elle me procura, j’effectuai les quelques sauts qui me séparaient du sol et dès que j’arrivai en bas, je m’élançai dans la foule, sans un regard en arrière. J’étais trop petit pour qu’on me remarque facilement, et je réussis à traverser la distance que je croyais infranchissable à ma stupéfaction. J’allais y arriver!

Mes jambes furent soudainement fauchées par la hampe d’une lance, et je fus projeté au sol violemment en poussant un hoquet de frayeur. Mon corps glissa sur une bonne distance et la rocaille ouvrit de longues égratignures qui commencèrent vite à couvrir mon corps maigrelet de sang, amplifiant d’autant ma douleur. Terrifié, je me retournai pour voir le grand homme lever son arme avec un sourire de fou furieux au coin de sa bouche écumante.

Avant même que mon cœur ne puisse faire un autre battement, il sembla être percuté avec une force inouïe qui l’envoya se fracasser contre le mur de bois d’une maison beaucoup trop loin de moi pour que ce soit humainement possible. Regardant dans le sens d’où était venu le coup, je vis un homme recouvert d’une armure poisseuse de sang et d’une cape poussiéreuse s’approcher de moi d’un pas mesuré. Cela ne semblait pas être le sien, puisqu’il mit hors d’état de nuire de nombreux grands hommes qui s’en prirent à lui avec une aisance déconcertante.

Hypnotisé, je n’arrivai pas à détacher mes yeux du chevalier qui arriva enfin à ma hauteur

-Ça va petit?

Je le fixai d’un air égaré, à la fois soulagé, mais aussi intimidé par l’imposante carrure de l’adulte qui s’agenouilla près de moi. Finalement, je réussis à hocher de la tête en guise de réponse.

-Tu n’iras pas loin sans rien pour te couvrir les épaules, continua-t-il en déposant son arme et en dégrafant la longue cape qu’il avait sur le dos. Comment tu t’appelles?

-Flint, répondis-je faiblement.

-Enchanté Flint, moi c’est Bohémond. Fais-moi plaisir et surveille mes arrières un petit instant.

Il passa aussitôt ses mains sur mon corps ensanglanté et de petits picotements me parcoururent là où les mains de Bohémond se trouvaient, refermant les plaies que je venais de me faire et stoppant le petit flot de sang.

Ébahi, je restai bouche bée en oubliant totalement de surveiller ses arrières comme il me l’avait demandé. Je ne comprenais pas ce qu'il faisait, Il y avait encore quelques réfugiés qui passaient le Verrou. Pourquoi il avait décidé de me sauver moi. Jamais je n’avais été considéré autrefois. Jamais on ne me remarquait. Qu’est-ce qui l’avait motivé.

-Pourquoi… Pourquoi vous m’aidez?

Il sourit.

-Tu étais celui qui avait le plus besoin de moi. J’ai fait le vœu de protéger le peuple du royaume du Maintz, tout son peuple, pas ceux que je décide.

-Mais je ne suis qu’un vermisseau, les autres adultes n’arrêtent pas de le dire…

-La valeur d’un être ne se compte pas. Répliqua-t-il, Tu fais ce que la Lumière Pure te force à faire pour survivre, tous ces gens qui te regardent de haut feraient la même chose si la Lumière décidait de les éprouver de la même façon. Je ne peux pas m’arrêter à ça.

Je m’interloquai soudainement lorsque je vis par-dessus son épaule qu’un groupe de grands hommes approchaient. Ils étaient si nombreux! Comment c’était possible?! Je remarquai finalement que nous étions seuls maintenant, les gardes de la ville avaient perdu et les autres réfugiés fuyaient devant des grands hommes qui s’étaient mis à les pourchasser dans les rues avoisinantes.

Bohémond se releva aussitôt, arme en main en plaçant sa main libre derrière moi pour me protéger.

-Passe par le Verrou avant qu’il ne le referme Flint.

-Et vous?

-Je compte respecter mon vœu jusqu’à la fin. Allez part.

Sa main libre se déplaça pour faire voler deux grands hommes sur notre droite qui s’apprêtaient à fermer le cercle sur nous, apeuré et confus, je ne fis que reculer sans bouger tandis que les grands hommes fonçaient sur le chevalier.

MAINTENANT FLINT! Ordonna-t-il en commençant à croiser le fer tout en faisant voler d’autres ennemis
avec sa force invisible.

Je m’enfuis enfin, traversant les portes et m’engouffrant dans la pénombre de la nuit pour m’enfoncer dans les collines près de la cité. Ce fut une longue course qui me prit un certain temps du fait que je ne voyais presque rien, mais je ne m’arrêtai pas. La peur ayant repris les rênes de mes actions et m’éloigna le plus vite possible du carnage.

J’arrivai finalement au somment d’une des collines et en me retournant, je pus voir dans toute sa splendeur la cité embrasée de mille feux. Toute ma vie partait en cendres, mais au moins j’en avais encore une et je n’oublierai jamais à qui je le devais.

-Merci, murmurais-je faiblement… Mon souffle disparaissant dans le faible brise nocturne.
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